C’est un ensemble de contraintes à respecter, que Jean-Louis (Monsieur Tout l’Opéra) a transmis et auxquelles il a parfaitement répondu ICI. J’en reporte l’essentiel.
Je vous propose de composer un texte (prose ou poésie – long ou court) avec la plage de votre choix (réelle ou imaginaire) et dans le genre qu’il vous plaira (fantastique, utopique, commun, amoureux, journalier, carnet de bord, romantique, animalier, érotique …) le tout … Ironique.
Et pour « faire » bonne mesure, quatre mots imposés :
- Flot
- Argile
- Perche
- Monoï
(vous pouvez les placer dans le désordre ou l’ordre et même en faire des anagrammes ou les triturer selon votre bon vouloir).
Pour résumer, il faut parler de plage, de n’importe quelle plage, et placer les quatre mots indiqués, comme on le souhaite.
Je ne ferai pas de traduction en anglais aujourd’hui, j’espère que vous comprendrez pourquoi. / I am so sorry not to translate in English today. The exercice is enough difficult in French and I don’t feel myself able to give you a correct English version.

Photo Hervé (https://www.flickr.com/photos/antonikon/) – Licence CC (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/legalcode)
Le sable noir des Marquises
Faisant l’inventaire de ce qui restait dans mon cœur
Loin d’imaginer y trouver encore autant de choses
Omises par ma mémoire usée, je tombe sur
Ta plage de mes rêves, celle aux sables noirs.
Aux antipodes de nos existences tremblantes
Rarement atteinte en voiture automobile
Grandes routes sont absentes sur ces îles lointaines
Îles Comtesses, Duchesses ou Marquises,
La nature de leur noblesse importe peu
Étonnamment, votre plage m’appelle chaque nuit
Petit c’était un rêve, réalisé à l’envi, par Régis
Et Sylvie. Dans la plage commune de nos
Rêves figurait d’aller se poser sur les Marquises
Comme une hirondelle sur son fil. Là-bas notre vraie
Habitation, quand nous vivons ici, amputés
Et nos âmes privées de leur verdoyant nid
Même aujourd’hui, vingt-cinq ans après
On ne peut oublier l’odeur lourde et sucrée
Native du coprah et celle délicate du Tiaré
Oublier ces plages d’odeur ? Jamais de la vie.
Ïnutile d’insister, ces îles m’ont conquises.
Le sable noir des Marquises – Régis Vignon – 10 août 2020
Texte et Photo de la plume Régis Vignon – Photo de Hiva OA par Hervé (Références en légende de la photo)
Superbe Régis, superbe !
Il m’a fallu une seconde lecture pour trouver les quatre mots imposés, mais oui, ils y sont ! 😀
Bonne journée !
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Oui, nous avions le droit de les triturer à souhait…
Bonne journée Jean-Louis.
P.S. : l’histoire des Marquises est totalement vraie.
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Tout à fait, tous les coups étaient permis !
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Bon jour,
Le souvenir d’une île c’est comme ce souvenir d’une femme qui nous a marqué par quelque effet …
Merci de votre participation à cet Agenda Ironique 🙂
Max-Louis
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Bonjour Max-Louis,
ce fut un réel plaisir.
Merci pour ces « exercices » imposés.
Bonne journée,
Régis
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Merci !
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Je n’ai pas trouvé les 4 mots dans ton poème mais n’ai pas beaucoup cherché je l’avoue. Je me suis plutôt laissée porter par ce beau texte et par le rêve.
Je verrai si l’inspiration daigne me visiter pour une modeste participation dans la journée que je souhaite bonne à tout le monde.
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Regarder les lettres au débit de chaque ligne. J’ai fait un acrostiche. Nous en avions le droit.
Bonne journée Photonanie,
Régis
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Waouw! Je n’avais pas regardé au bon endroit 😦
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👍. Difficile pour moi aussi. Des mots rare.
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Je ne me suis pas senti capable d’en faire une version anglaise. J’en suis désolé, mais il paraît qu’il faut connaître ses limites…
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si tu postes en français seulement … c’est égal pour moi, ça fait rien.
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Respect pour cette réussite ! Magnifique écrit qui mène au voyage et au rêve et bravo pour ce défi relevé 🌹 Je vais essayer avec beaucoup d’humilité 😉
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Merci Swannaëlle ! Oui, il faut essayer, c’est amusant !
Bonne journée,
Régis
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Félicitations mon Emplumé !
L’électron libre que je suis s’est fait violence pour tenter de participer à votre agenda ironique, et voilà le résultat ( le temps de boire my first coffee)
SOUVENIRS PROUSTIENS
Les étés se suivent et ne se ressemblent pas. C’était en août, de l’autre côté de l’Atlantique. C’etait – je crois, au siècle dernier, Mina ( qui ne s’appelle pas Mina, mais…) sur une plage de Martinique avec Pascal Légitimus, dans une atmosphère étrange de bout du monde. C’est si loin ! Car c’est fragile, un souvenir… fragile comme l’argile que le sel de la mer érode autant que le temps. Ça s’en va aussi vite que c’est revenu dans un souffle de vent, une effluve de monoï… ça se cache au fond du cerveau, bien à l’abri du flot des mots. Et puis le goût du café vanille vous tend à nouveau la perche: c’était hier Mina (qui ne s’appelle pas Mina, mais… ) sur une plage du bout du monde avec Pascal Légitimus dans une atmosphère de rêve évanoui…
SOlène
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J’ai beaucoup aimé, Solène. Comme à chaque fois que je vois poindre le nez de Mina, d’ailleurs. Nos souvenirs sont là, avec nous, et nous fournissent leur appui !
😘
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Oui, très très imprégnée par les conseils de L-F ( Céline), je TRANSPOSE (encore et) toujours. Alors bien sûr Mina ( de Bétail intime, mon journal d’une conne) ne s’appelle, mais…. ( Famille, famille je vous aime)….
Je ne participe jamais à ces trucs de groupe sur les blogs, mais – bah, une fois n’est pas coutume 😉
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Je fais comme toi sur les chaines de Facebook par exemple. Là, c’est Jean-Louis qui en a parlé, du coup c’est pas pareil ! 😉
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Bien joué, ces acrostiches, on voyage (intérieur ?) avec cet agenda, je n’y avais pas participé depuis longtemps, et je suis ravie de découvrir de nouveaux blogs, de nouveaux mots, de nouveaux maux ! Belle soirée, Sabrina.
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Merci Sabrina.
Je cours découvrir votre blog.
Bonne soirée,
Régis
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Les mots mènent au voyage et le voyage est beau, empli de sensibilité et de souvenirs.
Bravo également pour l’acrostiche, c’est un joli détournement des mots imposés 🙂
Bonne soirée, Régis.
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Merci Laurence. J’aime bien jouer avec les mots. Depuis longtemps, quand je passais des heures enfantine à voyager dans le dictionnaire, de mot en mot, comme un bateau va de port en port.
Bonne soirée,
Régis
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whaou, bel exercice pour ce texte qui a maturé 25 années pour venir terminer un cycle sur notre Agenda !
j’en profite pour dire à SOlène qu’elle devrait passer nous voir plus souvent !
Merci Régis
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Les Marquises me hantent. Il faut qu’elles remontent à la surface de ma mémoire pour respirer de temps à autre.
Bonne journée Gibulène.
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