Hé ! Oui toi, là. Quoi ? Toi là, t’es sentiel toi ? Ch’sais pas moi. K’sa peut t’fout d’abord ? Si t’es sentiel t’ouvre, si non, t’ouvre pas ! Lâche-ouam, ou j’t’éclate les dents !!!
Hé ! Oui toi, là. Quoi ? Toi là, t’es sentiel toi ? Ch’sais pas moi. K’sa peut t’fout d’abord ? Si t’es sentiel t’ouvre, si non, t’ouvre pas ! Lâche-ouam, ou j’t’éclate les dents !!!
Tu reconnaîtras tout de même qu’il n’est pas très glorieux d’avoir gardé cette volaille comme emblème. Je sais bien que d’autres ont un poireau ou une feuille d’érable, mais notre coq est tout de même assez misérable.
Il pense à cette superbe sculpture de l’Italien Le Bernin qui, à l’âge de vingt-trois ans, avait terminé l’enlèvement de Proserpine. Sur cette sculpture, la main de Pluton s’enfonce avec une telle vérité dans la cuisse de Proserpine, que le marbre devient chair.
Parfois, il amène une bouteille de blanc, qu’il laisse fraîchir dans l’eau. Avec une bonne tranche de pain, un pot de rillettes ou un bout de fromage et un Opinel, ça fait bien l’histoire. Là, il n’a rien amené. Pas besoin. Il est fasciné par cette salamandre qu’il compte observer et photographier pour compléter sa galerie.
C’est lui le premier qui voit la lumière du soleil. Il le crie haut et fort. Certains sont déréglés, trop pressés, des coqueriquateurs précoces dirait-on, vous réveillent en pleine nuit. D’autres coquelinent en journée. Toujours le bel emplumé se dandine autour de ses poules. Malheur à celui qui voudrait corrompre l’équilibre de sa basse-cour.
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......quand je suis sur la touche...je pianote en rond......
Zouz' forever
Detroit Richards
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