Lu hier un terrible fait divers. Une petite fille de neuf ans est électrocutée en prenant sa douche. Son beau-père qui a tenté de la secourir, idem. La maman s’en est sortie avec les mains brulées mais a survécu. L’article laisse entendre que des travaux auraient récemment été réalisés et pourraient être à l’origine de ce drame. Mais aussi « Une prise multiple qui « se trouvait près de la douche » est aussi évoquée, tout comme de l’eau sur le sol de la salle de bains. » comme indiqué dans Le parisien. La famille venait d’emménager dans cette maison assez dégradée et humide.
Je résume l’article de tête, c’est en tout cas ce que j’en ai retenu. Ce genre de drame est suffisament horrible pour que l’on n’en dise pas plus. L’association de l’eau et de l’électricité est fatale, on le sait tous. Il y a d’ailleurs des normes à respecter lorsque l’on fait une salle de bains pour éviter ce genre de catastrophe.
La cabine de douche était-elle assez étanche ? Que faisait cette prise multiple sur le sol près de la douche ?
Et c’est là que je déraille…
Ce n’est pas une petite fille de neuf ans qui a intallée la prise multiple à cet endroit. Généralement, mais ce n’est pas une règle, c’est plutôt l’homme qui s’occupe de l’électricité dans une maison. Mais il est sensé se méfier de l’association eau plus électricité. A moins que…
A moins que ce ne soit volontaire, que Madame soit toujours la première à prendre sa douche et que Monsieur ait concocté de l’assassiner. Malencontreusement, pour une raison non prévue, comme le fait que Madame, occupée à finir quelque chose, ait demandé à sa fille de prendre sa douche la première. Et paf le drame !
La victime potentielle du meurtre devient la seule survivante du désastre.
Mais quel serait le mobile ?
Monsieur est un serial killer. Il rencontre des femmes, les séduit, emménage avec elles. Son plaisir est de poser des caméras dans la salle de bain, les électrocuter, l’affaire est classée en drame domestique, et lui de se repasser en boucle les films de l’électrocution. Notre serial killer, fasciné par la chaine électrique, aurait adapté le concept en douche électrique, une mise à mort programmée qui lui procure du plaisir un certain temps. Mais hélàs, comme chacun sait, le plaisir décroit avec le temps et il doit se mettre à la recherche d’une nouvelle proie. Ça ne tient pas la route…
Ou alors, le coup de l’assurance vie. Monsieur fait signer à Madame une assurance vie. Les téléfilms US utilisent beaucoup cette ficelle. Sans trop se demander si les assurances sont aussi cons que cela, à payer aveuglément sans vérifier. Il y a toujours un enquêteur qui traîne, avec son chapeau à la Bogart, ses moeurs dissolus, une obligatoire tendance à s’alcooliser, sans oublier la belle et fidèle maitresse que l’on peut visiter quand le blues est trop prenant. Pas envie…
Non, pire, Monsieur est un pédophile, qui lorgne sur sa belle-fille et voit en Madame celle qui l’empêchera d’arriver à ses fins. Monsieur se verrait bien en Kampusch, à la différence près que Madame n’acceptera jamais et devra donc disparaître. Le scénario doit prévoir la disparition simultanée de Madame et de sa fille. Pour quelle raison ? Il faut une raison plausible mais invérifiable… Elles fuient les violences des hommes, bof ! Elles sont sous couverture car Madame est témoin dans une affaire de meurtre avec des gros méchants, rebof !
Madame a une double vie et s’apprèterait à quitter Monsieur. Voilà, les bonnes vieilles ficelles sont les meilleures. Une histoire de coeur, et si possible de cul, ça permet de glisser quelques scènes torrides. C’est ce scénario que je garderais si jamais je voulais écrire quelque chose suite à ce fait divers.
Mais c’est trop glauque, vraiment trop….