Bien que Lyonnais d’origine, j’habite à la frontière de la Normandie et de l’île de France. J’ai petit à petit découvert et appris à aimer la Normandie et son histoire en dévorant quelques ouvrages sur les Vikings et en particulier les bisbilles entre Rollon, à l’origine du Duché de Normandie et Charles III dit « le simple ». Notons au passage que le plus traître des deux n’est pas celui que l’on pense, les Vikings ayant longtemps été réduits au seul qualificatif de barbares sanguinaires, alors qu’ils étaient aussi très fins politiquement et socialement. C’est du moins ce que j’ai retiré de mes lectures.
Pourquoi, me direz-vous, vous entreprends-je sur cette belle Normandie alors que vous attendez avec une impatience non feinte la conclusion de l’épisode d’hier Sortie de crise ?
Vous le sentez venir, la réponse faite par mes chers carabins n’a pas été tranchée comme l’idéal simplifié l’aurait voulu. D’ailleurs savez-vous d’où vient cette expression « p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non » ? Là aussi, deux hypothèses s’affrontent. L’une viendrait de l’épisode Viking où la parole donnée par une troupe Viking de ne plus attaquer un village, scellée par le paiement d’une somme, n’était pas respectée par les autres troupes. Ce qui faisait que les villages pouvaient se faire tondre successivement, tout en payant plusieurs « tribus ». L’autre viendrait d’une ancienne loi normande qui permettait de rectifier ou d’annuler un marché dans les vingt quatre suivant la signature. Cette dernière semblerait la moins farfelue, à noter qu’elle fait aussi preuve d’une grande sagesse.

Bref, nos moutons attendent et j’y reviens pour calmer votre palpable impatience…
A ma droite : tous les résultats sont bons, une fenêtre thérapeutique (soit un break médicamenteux de 3 mois, espace entre deux série d’examens et de rendez-vous à l’hôpital Foch) pourrait être envisagée.
A ma gauche : la prudence du corps médical qui ne veut surtout pas devoir courir après une tumeur qui repousserait à cause d’une garde baissée trop tôt.
Mon cas sera évoqué à la prochaine réunion de staff, sans doute mardi prochain pour prendre la décision collectivement, après avoir vérifié si des traces de tumeur ou de tissu cicatriciel sont encore visibles, sachant que la dernière taille observée était de sept millimètres, pour une taille initiale de neuf centimètres, et que en dessous de deux ou trois millimètres, on ne distingue plus rien sur les clichés.
Je vais donc attendre une semaine pour savoir ce qui aura été décidé, sachant que le pire m’a été épargné (durcir le traitement). Soit je continue le dosage actuel, déjà allégé depuis trois mois, soit je bénéficie de cette fameuse fenêtre thérapeutique indiquant une suspension temporaire de traitement. Dois-je vous dire que cette dernière a ma préférence ?
J’ai demandé quelle était la statistique d’arrêt de mon médicament au bout de deux ans de traitement. La réponse m’a un peu refroidi : faible, seulement dix à quinze pour cent des cas.
Finalement, cela est plutôt bon, n’est ce pas !
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