Mon amour Mon amour de toujours Dessine-moi des soleils J’ai si froid un ange noire Avec trois taches blanches A volé le mien
Désabillez-moi Mais pas tout de suite Pas trop vite Ce soir je suis encore plus Orphelin que d’habitude
Le ciel dégueule une pluie Insolente pour mes joues A quoi sert une larme Sous un tel déluge Quelle peine serait à la hauteur De la divine Juliette
Au revoir Chère Juliette Patience nous arrivons tous
Le temps cet inpénitent Dézingue nos mythes Patiemment inexorablement Petit à petit nous dépouille Jusqu’au cœur du cœur
Mais à force que va-t-il donc Bien pouvoir nous rester Rien, moins que rien Juste nos yeux fatigués Dans une glace piquetée Qui ne reflète plus que L’ombre de nos âmes perdues

A bientôt madame Juliette Greco

Bonne journée les ami(e)s / Good day friends

©️ Texte et photos (Sauf portrait Juliette Greco cf. légende) – Régis Vignon
Bel hommage a une belle femme….
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Antoine ! Evidemment, c’est logique de partir à 93 ans, mais zut quoi !
J’aimeJ’aime
Oui, Juliette Greco faisait partie de notre paysage intérieur depuis si longtemps, depuis toujours…
Bonne journée, Régis.
J’aimeAimé par 1 personne
Logique mais violent !
Bonne journée Jean-Louis.
J’aimeAimé par 1 personne
J’aimeAimé par 2 personnes
Bonjour Régis😢 nous perdons tous nos grands de la musique, chanson et du spectacle, nos souvenirs aussi, notre jeunesse, nos bons moments … de quoi nous casser le moral…alors reprenons nous et vivons, vivons, vivons …! Belle journée et merci pour ce bel hommage à cette très grande Dame de notre époque 🌹🌹🌹
J’aimeAimé par 2 personnes
Merci Swannaëlle ! Ce n’est pas la mort qui lui faisait peur, mais le fait de n’être pas aimée disait Juliette Greco. Alors ça va, elle est à l’abri !
Bonne journée Swannaëlle ! 🌹🌹🌹
J’aimeAimé par 1 personne
J’allais le dire: si tu crois qu’ça va durer toujours, ce que tu te gourres…
J’aimeAimé par 1 personne
Si tu t’imagines si tu t’imagines fillette fillette
Si tu t’imagines xa va xa va xa va durer toujours
La saison des za saison des za saison des amours
Ce que tu te goures fillette fillette ce que tu te goures
Si tu crois petite tu crois ah ah que ton teint de rose
Ta taille de guêpe, tes mignons biceps, tes ongles d’émail
Ta cuisse de nymphe et ton pied léger
Si tu crois petite xa va xa va xa va durer toujours
Ce que tu te goures fillette fillette ce que tu te goures
Les beaux jours s’en vont les beaux jours de fête
Soleils et planètes tournent tous en rond
Mais toi ma petite tu marches tout droit
Vers sque tu vois pas très sournois s’approchent
La ride véloce, la pesante graisse, le menton triplé
Le muscle avachi, allons cueille cueille, lles roses les roses
Roses de la vie et que leurs pétales soient la mer étale
De tous les bonheurs, allons cueille cueille si tu le fais pas
Ce que tu te goures fillette fillette ce que tu te goures.
J’aimeAimé par 1 personne
Queneau ! Qui nous renvoie à Ronsard, mine de rien. Et c’est tellement vrai. Une saison ne dure pas si longtemps. Quand bien même c’est le printemps.
Mais une vie aussi, ça passe vite, finalement.
Alors, carpe diem, et profite, profite !! 🌹
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, c’est vrai ! Regarder de trop dans le rétro nous file le bourdon ! Regardons plutôt devant et surtout comme tu le dis, carpe diem !
Bises ma SOlène.
J’aimeAimé par 1 personne
Une grande dame
sa voix reste
éternelle
Merci Régis.
Je te souhaite une belle journée
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Francine. Belle journée,
Régis
J’aimeJ’aime
Outre le plaisir que cette grande personne me donnait, l’entendre, la voir, je lui savais gré d’avoir craché dans la main d’un maître d’hôtel qui refusait de laisser entrer Miles Davis, qui accompagnait la chanteuse, dans une salle de restaurant. Merci Régis de cet hommage, si bien écrit.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour le compliment.
Oui j’ai lu l’anecdote ce matin. On lui posait la souvent la question de la couleur de Miles. Elle répondait qu’elle n’a pas vu un noir, mais un homme très beau qui jouait divinement.
J’aimeAimé par 1 personne
Tu sais, ses amis et tous les êtres qu’elle a aimés, ils sont resté vivants en elle, jusqu’au bout. Sur Canal, hier, lors d’un vibrant hommage de journalistes fans à donf’, ceux ci parlaient de Juliette et, entre autres, de son rapport à la mort. Elle n’allait pas sur les tombes, n’entrait pas dans les cimetières. Et donc, à propos de Vian, son ami très cher: elle le ressentait toujours vivant en elle. Mais un matin, elle a eu envie de lui téléphoner. Ce qui n’était plus possible. « C’est cela, la mort », a-t-elle dit, alors.
J’aimeJ’aime
Bonjour
Une trés grande dame et chanteuse
Je l adorais et l adorerai toujours
Des textes sublimes
Au revoir Juleitte
Trés beau blog
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Dany.
Bonne fin de journée,
Régis
J’aimeAimé par 1 personne