Maux & Cris

Textes, Poèmes, Livres, Rêves et autres billevesées

Non mais Dupin, pour qui tu te prends ? Tu es en train de me pousser sur le bord de la route et de prendre le lead. C’est qui le boss ? J’étais là avant. Barre-toi Dugland !!

Hé ! Oh ! Les gugusses, on se calme. Dupin, tu retournes dans ta chambre développer ton personnage, tu vas lasser tes lecteurs à te goberger sans cesse sur leur écran. Ménage un peu de suspens, que diable. Tu bosses dans ton coin, en off. Mais pense à revenir nous faire coucou dans quelques temps, j’en connais qui t’attendent.

Vous l’avez compris, Dupin va se retirer du monde public, le temps de griffonner quelques pages supplémentaires à cette histoire. L’emplumé revient sur le devant de la scène, ce billet est le sien après tout.

En ce moment chez l’Emplumé, c’est le Bronx. Une équipe de quatre personnes a pris possession de la maison et changent toutes les ouvertures. Au revoir fenêtres à croisillons pleines de charme, pourvoyeuses de froidure et d’humidité. Welcome fenêtres double vitrage pleines de capacité phonique (le premier qui dit ta mère s’en prend une…) ou thermique (j’ai entendu ey mouse, qui est l’imbécile…) avec leur triste modernité.

Et ça tape, et ça perce, et ça disque. Nous allons de pièce en pièce pour demander l’asile politique, à Lola ce matin, à Paul cet après-midi. Charlie est désespérée, dès qu’elle trouve un spot pour faire sa toilette à grand coups de langue et s’offrir le petit somme nécessaire à son équilibre psychologique, il y a un quidam qui entre dans la pièce ou qui se met à percer un mur récalcitrant. Du coup, elle nous offre des regards paniqués, des fuites ou des blocages sur place, figée par l’incompréhension de ne plus savoir où s’installer.

Elle a adopté un tapis en mousse que Lola utilise pour faire sa gym. Roulé, il est souvent posé sur son lit. Charlie s’installe dedans. C’est son rouleau anti-stress. Les hommes armés de perceuses ou autres peuvent rentrer dans la pièce, Charlie, pour peu qu’elle fasse le bernard l’hermite dans son wrap, ne bougera pas une moustache et continuera de tutoyer ses anges félins, sa tête joliment posée sur ses petites pattes croisées.

Vers 16h00 les trublions plient les gaules et la maison redevient plus tranquille. Sylvie et moi faisons le tour pour voir les boulettes. Il y en a. Je ne détaillerai pas, mais le plus grand nombre est dû à ce que les trublions travaillent, pour certains points, un peu comme des bourrins, au pif, sans idée de prendre des mesures, ou juste en faisant preuve de l’absence de ce fameux bon sens, dont je ne cesse de dire qu’il faut arrêter de s’appuyer dessus, tellement il est si peu partagé.

Quoiqu’il en soit, sur le plan phonique (attention, je ne le répèterai pas…) nous constatons aisément l’apport de nos nouvelles ouvertures.

L’emplumé vous souhaite de passer une très belle journée.

n.b. : textes et photos sont de l’emplumé.

12 réflexions sur “L’emplumé vire Dupin…

  1. Ça y est Régis, ils ont fini de poser le double vitrage aux capacités thermique (ado) et phonique (ta lope). Charlie va pouvoir se déwraper et rependre une vie normale, manger, dormir, manger, dormir…
    Pour Dupin, tu as raison, ne te laisse pas faire, montre c’est qui le patron ! (Mais ne le laisse pas s’absenter trop longtemps, quand même).
    Je te souhaite une bonne journée.

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    1. Maux&Cris dit :

      Charlie a aussi un mode vadrouille qu’elle intercale parfois entre les modes manger et dormir, quand il ne pleut pas trop. Elle a pris ce mode avec une option que l’on n’aime pas trop : rentrage de souris.
      Bonne journée Jean-Louis
      P.S. : il m’a quand même fallu deux secondes pour le mikado ! 😉

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  2. C’est vrai que le mode vadrouille est important aussi chez les chats.
    Quand au mode rentrage de souris, nous avons eu un chat extrêmement délicat, qui nous rapportait des souris mais, pour corser le jeu, les cachait dans le tiroir à chaussettes de ma femme. Bah, à l’odeur, elle finissait toujours par trouver !

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    1. Maux&Cris dit :

      😂 un petit filou ce félin !

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  3. Un filou un peu fêlé, mais pas félon, ce félin ! 🤪🐱

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    1. Solène Vosse dit :

      Bonjour bonjour, cher emplumé.
      Pris qq peu du retard en commentage de billet. Je les lis les tiens de billets, tu peux me croire, mon ami. Même 3 fois dans la même journée, des fois. Mais là où ça se complique, c’est quand j’suis dérangée par le téléphone, ou quand j’ai terminé, quasiment mon blablatage qui fait des kilomètres ( bon d’accord, là j’egzagère ) mais quand même, il est long long, et – par! parti, envolé ! Ça, c’est surtout sur ma tablette, son jeu préféré.
      Et donc, ce qui m’est arrivé hier encore sur ce billet. Du coup me revoilà ce matin. Alors si ma mémoire est bonne, Dupin l’envahisseur que tu as envoyé se coucher (ou au placard,) c’est toi le boss ( non mais)… branle bas de combat dans la maison, les fenêtres…. le chat en mode vadrouille ( entre la gamelle et un somme), ben oui, la vie, quoi. La vraie !
      Dans le commentaire envolé ( puis caché par ma tablette), je te disais donc ( entre autres) que oui, pas facile facile la cohabitation avec les personnages de papier. Même quand tu vas au restau, pas moyen de manger tranquille ! Me souviens, une fois, obligée d’écrire sur la nappe en papier…. Après j’ai déchiré le bout avec mes idées gribouillées dessus, puis sous l’assiette ( encore remplie de ragougnasse) j’ai écrit beurk ! Ça c’était pour l’anecdote en passant…..
      Et sinon, cette cohabitation avec notre personnage principal, j’appelle ça  » ma schizophrénie ordinaire » 😊 ( Tention, Régis, c’est ce qui te guette avec Dupin, j’ai l’impression. Je dis ça, je dis rien – hein)….
      Bon, c’est pas l’tout, mais il y a aussi le billet qui commence avec l’histoire du SMS que Lily n’a pas envoyé…. et que j’avais commencé à commenter. Puis le téléphone a sonné. Ça a duré une plombe. Entre temps, j’ai plus su où était passé le comm’. Une vie de dingue, j’ai !
      Ah si tu savais, comme je vous envie, J-L et toi !
      Te laisse deviner pourquoi ? ( pas pour la souris en décomposition dans le tiroir à chaussettes de ma femmes, Non, j’ai pas de femme, ni tiroir à chaussettes, ni chat d’ailleurs… non, devine… ? )
      Ah bah… je vais encore boire mon café froid ( refroidi pendant que je t’écrivais).
      Très très belle journée à toi, à tout bientôt. Faut absolument que je passe chez Dom avant la douche. Passe trop vite le temps !

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    2. Solène Vosse dit :

      Ah mais, ci-dessus, je t’ai écrit un mini roman, mine de rien 😊

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    3. Maux&Cris dit :

      (Re) bonjour,
      Ma circulation dans les commentaires est totalement chaotique, j’ai abandonné involontairement une démarche historique de lecture pour me retrouver dans un mille-feuilles où le temps me fait des blagues. Et je me retrouve à zigzaguer dans l’espace-temps, enfin plus le temps que l’espace.
      Je comprends fort bien l’envie que tu peux ressentir. J’ai beaucoup travaillé, j’ai aimé ça profondément. A part quelques années j’ai toujours fait des boulots qui m’ont permis de m’éclater, avec beaucoup d’investissement personnel, un nombre d’heures peu chiche.
      Quand ça s’est arrêté, six mois avant la date prévue pour arrêt médical, rapport à mon traitement anti cancer, je n’ai ressenti aucune amertume, regret ou autre. Je plains sincèrement les actifs. Les conditions de travail sont de plus en plus difficiles, le mode de management n’évolue pas et l’avenir incertain.
      Quand je me projette, que je pense à mes enfants et à ce qu’ils vont devoir affronter, je croise les doigts. Je fais confiance à leur intelligence, mais tout cela doit aussi beaucoup au hasard.
      Merci pour ton mot. Que ta journée soit belle. À très bientôt SOlène. 😘

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    4. Maux&Cris dit :

      Ma chère SOlène,
      J’espère bien que Dupin me possède. Quand il veut, je lui ai fait de la place. Je n’attend que cela et suis prêt. Mes amies m’ont déjà parlé de cette emprise que les personnages ont sur le pauvre écrivain, cette schizophrénie ordinaire dont tu parles.
      Certains jours, l’histoire vient toute seule. Il suffit d’être dispo. D’autres fois, il faut aller chercher l’histoire où elle se cache. Ce que j’ai constaté, et je n’en tire aucune règle générale, c’est que si on laisse ses personnages s’éteindre, et bien, c’est idiot, mais ils s’éteignent. La Palisse n’aurait pas dit mieux… il ne faut pas les laisser seuls trop longtemps !
      Bisous, bisous

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  4. Solène Vosse dit :

    …et paF… paF… et non « par » ( pas moyen de lui faire écrire  » paf » à ce nul de phone !) Énième tentative !!!

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    1. Maux&Cris dit :

      Les phones se rebellent. Ils vont bientôt changer nos textes une fois fait ‘Enter’. Notre humanité va s’entredéchirer à cause de ces petits boitiers. Bientôt la fin. Nous n’aurons plus qu’à les bazarder.
      Ne te laisse pas désunir. Pose le téléphone sur la table, prend un marteau et paF !
      Bonne journée SOlène. 😘

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