Je passe ma matinée à écrire. A midi Sylvie, avec qui je vis depuis 25 ans, revient des courses et me tend un petit paquet trouvé dans la boîte à lettres. Je n’attends rien, pas de commande en cours. Je vois une adresse au dos, quelqu’un que je ne connais pas, d’une ville que je ne connais pas.
J’ouvre délicatement et me trouve face à un monceau de marque-pages et une lettre manuscrite où une Sylvie, de moi inconnue (oui c’est pas la même que celle qui revient des courses, faut suivre un peu !) m’explique s’être baladée sur les sites parlant de la candidature au jury du livre inter, être tombé sur le mien et avoir découvert dans ma seconde candidature que j’adorais les marque-pages. Elle m’en envoie donc quelques dizaines de toutes couleurs et formes, souvent écrits en langue allemande, qu’elle m’explique avoir grappillé sur les étals des foires aux livres qu’elle fréquente assidûment.
C’est là que le « Ça alors » intervient ! Mais pourquoi ? Et comment donc Sylvie a-t-elle trouvé mon adresse ? L’aurais-je, contrairement à ce que je crois, affiché quelque part sur mon blog ou sur Facebook ? On trouve bien le nom du village où j’habite dans mes textes, ensuite mon nom. Vu que je n’ai pas d’homonyme sur la commune, Sylvie a du trouvé mon adresse un annuaire en ligne.
Je fais une recherche sur les mots-clés « livre inter candidature » et découvre avec stupéfaction que ma candidature de 2019 arrive en septième position. Surprise !
Le courrier de ma généreuse et gentille donatrice indique qu’elle concourt pour la troisième et dernière fois et qu’elle s’est posée les mêmes questions que moi sur cette candidature.
Je vais bien entendu lui répondre. Mais ce sera privée. A bientôt.