Quand l’atmosphère de nos maisons se charge du temps qui passe, que notre respiration devient plus courte, nous avons l’impression de manquer d’air, un début d’emphysème, comme un sensation d’étouffer…
Quand notre univers s’est rétréci jusqu’à nous coller à la peau, que nous tournons en rond dans nos habitudes jusqu’à dire bonjour à notre reflet dans la glace du matin, comme un sensation d’étouffer…
Quand le soleil se pointe sur un paysage à l’étroit sous un gris trop épais, trois mois d’hiver c’est long auprès d’une cheminée qui n’existe souvent que dans nos rêves, comme un sensation d’étouffer…
Quand des mois de traitement lourd ont affaibli notre organisme, réduit notre espace vital, bouffé une partie conséquente de nos ressources, comme une sensation d’étouffer…
On voudrait juste ouvrir la fenêtre !

J’attend un coup de fil de l’hôpital pour savoir si je peux bénéficier d’une fenêtre thérapeutique… Pour ceux qui veulent en savoir plus, les épisodes précédents sont disponibles. Episode 1-Sortie de crise ? , Episode 2-Réponse de Normand
C’est le comble, devoir attendre un coup de fil pour ouvrir une fenêtre !! Notre espace de liberté se réduit.
Devant l’absence de nouvelle je prends mon téléphone pour joindre l’oncologue, qui m’annonce que l’étude de mon cas n’a pas été abordé au staff de lundi par manque de temps, et qu’il sera vu lundi prochain. Bien que cela fasse partie des hypothèses que j’avais envisagées, je suis un peu déçu, mais sans amertume ou quoi que ce soit. Il faut comprendre, mon cas n’est pas si important que cela, d’autres décisions plus importantes, voire vitales sont à prendre en priorité.
Le suspens continue ! Rendez-vous pour la suite….
Une réflexion sur “Ouvrir la fenêtre”
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