Maux & Cris

Il faut que je te parle du cimetière d’Amplepuis, ma ville d’enfance.

Pour y accéder, il faut grimper une rue sacrément raide. Le dernier repos Amplepuisien est tout en haut d’une colline, dont il ferait le tour s’il n’y avait pas une chapelle, un parking et quelques maison habitées pour l’empêcher. Les allées sont en rond autour du mamelon et des escaliers permettent de changer d’étage.

La rue qui mène au cimetière s’appelle la rue de l’Égalité. Merveilleux, non ? Il semblerait que ce soit assez courant depuis la Révolution Française. Cela me plait d’imaginer que l’égalité n’est pas qu’un vain mot sur le fronton des mairies et que nous soyons tous traités à peu près à la même enseigne au moins une fois dans notre vie.

La tombe de mes parents est tout en haut. De là, comme il le souhaitait non sans humour, matière dont il n’a jamais manqué, mon père peut voir le paysage à presque 360 degrés. Et le paysage est très beau, la photo t’en donnera un aperçu, même si elle estompe le relief à mon goût.

Du vert à perte de vue, des prés à vaches ou des cultures, parfois la couleur de la terre retournée, avec des parties boisées plus sombres sur les hauteurs.

Un peu partout des hameaux ou de simples fermes, beaucoup de lieux-dits portant souvent le nom des gens qui ont habité là.

Ce cimetière est vraiment un bel endroit, au moins un endroit très calme pour admirer la campagne alentour.

Je te remets ici une photo de l’église d’Amplepuis (fin octobre 2023), située idéalement en bas de la rue de l’Égalité.

Et puis, tiens, c’est cadeau, quelques photos du jardin de mon enfance, que je viens voir deux fois par an. Là c’était mi-avril.