Maux & Cris

Textes, Poèmes, Livres, Rêves et autres billevesées

31/3/2020

Tiens, nous sommes encore confinés sur Mars !!

Pris dans l’étau de ce double confinement, je surprends les jours à s’effilocher comme une trop vieille laine. Je ne cherche même plus à les retenir, trop vifs pour moi, ratatiné que je suis sur l’ombre des jours enfuis au fond de ma cale. Partout chacun s’essaye à faire sourire, rire pour les plus hardis. Mais chaque blague, chaque pirouette ne laisse qu’un goût amer dans la vaine et mince turbulence de son passage.

Une amie, naturellement pétillante a maintenant l’œil éteint, le maquillage délavé par… comme un espoir encore déçu qui aurait glissé sur sa joue. Sa bouche gourmande n’embrasse plus que de tristes rictus nourris aux tétons de sa désespérance. Deux semaines de confinement semblent avoir cet étrange pouvoir de transformer le désir en pitié.

Pendant ce temps où nous échangeons des conneries sur les réseaux sociaux, d’autres sont au front. Cachés sous des habits de cosmonaute, ils enfilent des tuyaux dans les gorges, disent un mot gentil, se mettent à plusieurs pour retourner en cadence un homme sédaté. Ils appellent, le cœur au bord des lèvres, la famille d’un monsieur qui a entamé son ultime glissade, si jamais ils souhaitaient le voir une dernière fois.

Plus tard ce sera « votre papa est décédé. Si vous souhaitez le voir, venez vite, nous ne gardons par les corps longtemps ». Personne ne viendra, la peur de choper le virus fait son œuvre. Ailleurs, on dépossède les familles de cette possibilité de voir le défunt. Le soir, ils rentrent chez eux et trouvent un mot sur leur porte qui leur demander de quitter l’immeuble. Fourbus, harassés, écœurés physiquement et moralement ils sombrent dans un sommeil sans fond, même plus réparateur.

Demain nous reprendrons nos grimaces pour exorciser notre ennui. Eux renfileront leur tenue de cosmonaute et sauverons des vies. Gardons cette image lorsque tout sera fini. Cette image plus l’impossible et ridicule espoir que si l’humanité apprenait à être moins conne à l’avenir elle pourrait peut-être, éventuellement, gagner son droit à vivre. Sans cela point de salut.

Désolé ma légèreté s’est fait la malle aujourd’hui ! Pourvu qu’elle revienne demain ! Bonne journée les ami(e)s !

 

1/4/2020

Hier vous avez dû voir plein de posts vous rappeler qu’aujourd’hui c’était le 1er Avril et que ce jour-là il fallait s’attendre à une avalanche de blagues plus ou moins potaches ou de bon goût.

Si vous suivez mes matinales aventures, vous savez qu’hier était un jour maudit. On m’avait dérobé ma légèreté.

Non que le confinement m’ait fait grossir au point que ma balance, ultra moderne, ne m’ait tancé avec un « Qui est ce lourdaud que je ne connais pas ? Par contre, vous n’auriez pas vu Régis ? Je ne l’ai pas pesé depuis…. Trop longtemps !!! ».

Ma légèreté n’est pas de celles-là, plus de celles qui œuvrent pour que les choses se passent en douceur, délicatement, en ménageant les autres. Pour notre bien-être commun, il me fallait donc absolument tout faire pour la récupérer.

Depuis une dizaine de jours, je travaillais à un texte, au thème imposé, destiné à en rejoindre d’autres, écrits par d’autres auteurs dans un même livre. Chacun devait aborder le sujet sous un angle particulier.

J’ai rendu ma copie hier, et à ce moment précis, j’ai senti un impressionnant bien-être m’envahir. Avec son amie satisfaction du devoir accompli, la discrète était revenue. La séparation avait été courte, elle a aisément retrouvé la place que je lui avais gardé. Une fois bien blottie au chaud, elle a immédiatement repris les commandes pour accrocher un sourire à ma face, assouplir mon pas, égayer mes pensées, que sais-je encore.

Et bien, comment vous dire, puisque l’heure est plus à la vérité qu’à l’action, je dois vous l’avouer, ne m’en veuillez pas trop, je n’ai jamais perdu ma légèreté. Elle est ma fidèle amie depuis toujours, je vous le jure. Je peux même cracher s’il le…. Non ça je ne peux pas…

En relisant, je me dis que parler de légèreté en ce moment empreint de gravité risque fort de me faire passer pour un gros lourdaud. Sachez que je n’oublie en rien la saleté de virus qui met en terre tant de gens et en blesse tant d’autres. J’adresse mes amitiés à celles et ceux qui sont frappés et à celles et ceux qui les soignent.

Un jour, nous pourrons aller et venir sans contrainte. Ce jour-là il faudra que notre résilience nous permette de ne pas oublier.

Bien chers ami(e)s, ma légèreté et moi vous embrassons et vous souhaitons un Joyeux Noël !

 

2/4/2020

Ce matin, je déambule à grandes enjambées dans ma tête. Un dilemme insoluble me tiraille. D’une part j’ai décidé de faire des petites chroniques des bons livres que je lis, en écartant les moins bons, sous le fallacieux prétexte que ne rien dire des mauvais livres serait la meilleure façon, et peut-être la plus cruelle, de traiter la médiocrité. D’autre part, je suis en phase terminale d’un livre qui me pose souci par rapport à ce principe.

L’auteur se raconte avec une lucidité sans pitié. La démarche est courageuse et difficile. Ne serait-ce pas sa manière de s’autopsychanalyser afin de sortir grandi de l’exercice ? Ce n’est pas rien d’oser afficher, j’allais écrire ses turpitudes mais ce n’en sont pas, son attitude désinvolte d’éternel étudiant bambocheur.

Nous pouvons tous nous retrouver dans ce qu’il décrit. Nous avons tous et toutes eu une période où le jour faisait mal à des yeux, plus habitués à l’ambiance nocturne des bars et boites où se tramaient nos discussions enfumées et nos infinies beuveries, qu’à la lumière crue de la journée. Mais nous avons refermé cette époque, incompatible avec l’état de salarié.

Notre auteur est étranger à un travail cadré. Il vit d’écriture d’articles, de livres, de scénarios, ce qui lui autorise ses nocturnes expéditions. Il nous raconte comme il est difficile, une fois passé la cinquantaine, de garder la tête haute à agir comme un étudiant alors que l’on ne l’est plus depuis longtemps. D’autant plus que ses compagnons et compagnes de nuit sont jeunes, eux. L’une est d’ailleurs très belle et sans pitié, qui lui fait remarquer très crûment.

Il évolue parmi des beautés, qui se dérobent de plus en plus à ses avances. Il est lucide. Il a de la tendresse pour elles, pour ses compagnes et compagnons de virées. Beaucoup de tendresse pour les gens qu’il côtoie mais la dent dure aussi. En particulier avec une bande d’humoristes radiophoniques professionnels, dézingueurs de têtes de turc sacrifiées sur l’autel de leur propre célébrité. Il a été au milieu d’eux et les connait bien. Il les a analysés, il est très bon pour cela.

Il a changé les noms, histoire d’éviter les emmerdements, mais pas assez pour nous éviter de les reconnaître. C’est un peu comme le basse-boite des fêtes foraines. Tout le monde gagne. Et certains prennent cher, à juste titre.

Il a aussi beaucoup de tendresse pour lui-même, comme s’il s’observait de l’extérieur avec cette lucidité évoquée plus haut. Du coup, on a aussi beaucoup de tendresse pour lui. Sur le plan de l’écriture, et bien c’est écrit. Ne nous attendons pas à un style décoiffant ou un souffle poétique hors norme. L’écriture est à son service, pas l’inverse.

Du coup, je reviens à mon dilemme de départ. Vais-je faire ou pas une chronique sur son livre ?

Sur ce, mes ami(e)s, je vous souhaite une belle journée. Il fait beau au-dessus de notre confinement.

 

3/4/2020

Nous commençons à voir fleurir les envies d’après. Comme au printemps, les fleurs du cerisier, en prime de leur japonaise beauté appellent les cerises de l’été, notre période de confinement, revenue en troisième semaine et sans doute plus à venir, appelle à se projeter. Quelle est la première chose que vous ferez, une fois ce déconfinement terminé ?

Serez-vous comme les animaux hibernants ? Confinés dans la tiédeur du nid des mois durant, blottis les uns contre les autres, un premier sent quelque chose qui a changé dans l’atmosphère. Il hume, sa truffe gigote un peu. Il ouvre les yeux, commence à grogner, à bouger ses pattes. Les autres commencent à peine à ouvrir les yeux qu’il est déjà dehors.

J’ai lu récemment que l’un(e) d’entre vous souhaitait rester à la maison pour se reposer du confinement. Voilà ce dont nous avons besoin, un éclat de rire, un putain d’éclat de rire. Du genre qui résonne fort, histoire d’en profiter longtemps. Le rire est une thérapie gratuite, je vous le conseille. Ça fait du bien et c’est gratuit, pourquoi s’en priver ?

La plupart d’entre vous iront sans doute voir leurs proches, privés de visites et de contact familiaux, amicaux et tactiles pendant des semaines. Les retrouvailles seront rassurantes, à moins que l’irrémédiable ne se soit produit. Mais dans ce cas, vous l’auriez déjà su.

Certains iront dans des magasins acheter des choses non essentielles, par exemple l’outil qui va bien pour réparer un truc cassé deux semaines avant mais impossible à fixer sans l’outil adéquat.

Ma fille appellera l’opticien pour récupérer les lunettes qui vont enfin soulager ses yeux d’étudiante assidue et courageuse. Mon fils ne changera rien à sa vie de geek gamer en contact virtuel avec des gens de toute la planète depuis son PC.

Pour ma part, j’irai sans doute reconstituer ma PAL (Pile de bouquins À Lire), dont l’impossible maigreur m’inquiète de plus en plus, chez mon libraire de proximité, en espérant que cet épisode n’ait pas décidé de sa fermeture.

Et vous que ferez-vous ? Si jamais ce confinement se termine un jour, bien entendu ? Avez-vous une envie saugrenue, folle, délirante ?

Bonne journée les ami(e)s !

 

4/4/2020

Hier, sans le vouloir presque malgré moi, je me suis retrouvé transformé en catalyseur. Deux amies Facebook, l’une que je connais depuis pas mal de temps, l’autre depuis peu, se sont retrouvées sur un de mes posts alors qu’elles s’étaient perdues de vue depuis 25 ans.

Le hasard est une composante farceuse de la vie. Certains y voient la manifestation de Dieu. Pourquoi pas, encore faut-il croire ? Et ne pas croire n’empêche en rien le hasard de manifester son existence.

Les scientifiques voudraient comprendre les paramètres de sa survenue. Les scientifiques veulent toujours comprendre comment. Ils veulent aussi l’écarter des expériences afin de produire des données fiables. Les philosophes s’y intéressent aussi. Je subodore qu’ils voudraient comprendre pourquoi. Pour eux, le hasard devient une partie intégrante du système. Une manière de tenter de le maitriser sans doute.

Est-ce le hasard qui a fait se croiser le pangolin porteur du virus et le patient zéro ? Le fait que certains chinois apprécient de manger des animaux atypiques pour les occidentaux ne doit rien au hasard, pas plus que le fait de déguster un pâté de sanglier pour nous autres. C’est plus une habitude culturelle. Quelque chose que l’on se transmet de génération en génération.

Mais le fait que ce pangolin virussé ait croisé la route de ce patient zéro, ça c’est du hasard. Enfin, peut-être, certains vous diront que les deux étaient prédestinés à se croiser. Et là, ce n’est plus du hasard, mais de la croyance.

Tout ça pour revenir sur les études chloroquine du professeur Raoult. Ses résultats semblent parlants. Mais des patients décédés ont été sortis des résultats, ce qui jette le doute. Lorsqu’une cohorte (groupe de personnes intégrées dans une étude clinique) est définie, on doit la retrouver entière en sortie de l’étude.

Tout scientifique le sait pertinemment, dont le travail est d’écarter le hasard et de produire des données fiables et reproductibles. C’est la reproductibilité qui écarte le hasard.

En ne procédant pas ainsi, le professeur Raoult a prêté le flanc à la critique de ses pairs. Certes, d’autres études sont en cours, mais il faudra des semaines avant d’en avoir les résultats, alors qu’en procédant plus rigoureusement, en éliminant le hasard, il aurait fait gagner des semaines et sauvé des vies, un des piliers du serment d’Hippocrate. A propos, connaissez-vous le serment d’Hippocrate ?

“Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.

J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.

Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.

Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.”.

Le serment ci-dessus provient du site du Conseil national de l’Ordre des médecins.

Bonne journée les ami(e)s. Prenez soin de vous et de vos proches.

 

5/4/2020

Je te fiche mon billet que l’ambiguïté…

Ces petits billets matinaux sont une véritable surprise pour moi. Rien n’est anticipé, pas de ligne directrice. C’est de la quasi-improvisation qui me fait découvrir à peine avant vous, ce que je vous raconte. Aujourd’hui je me sens joueur, taquin, un peu sur le fil…

J’ai vu une jeune femme caresser sa chatte. Le poil court, bien peigné, derrière son aspect tranquille on sentait la fougue prête à bondir. Quand on voit un bel animal comme cela, reconnaissons-le, il est difficile de résister à l’envie de le caresser.

L’ambiguïté peut être révélatrice en mettant au jour nos fonctionnements internes. Ainsi, nous lisons souvent ce que nous voulons lire et non ce qui est écrit. Comme il arrive que nous entendions ce que nous voulons entendre et pas toujours ce que l’on nous dit. Si j’avais écrit son chat, la lecture eût été différente, ne croyez-vous pas ? Quoi que … Comme pour ce qui suit, où un redoublement de consonne change tout.

Elle tangue un peu, l’alcool l’a placé dans une ambiance cotonneuse. Elle se sent en retard, en décalage avec elle-même. Après avoir esquissée un léger sourire, elle se mord doucement la lèvre inférieure, bascule son poids sur une jambe et s’assoie doucement sur la bitte. Elle respire un grand coup, ferme les yeux et écoute les drisses claquer contre les mâts, formant ainsi une musique atonale incitant au voyage.

Comment se faire emmener où l’on ne veut pas aller ? Il suffit de pas grand-chose, pour faire tomber les murs et s’évader d’une prison souvent construite par nous-même. Il n’en serait pas de même si nous étions réellement emprisonnés, bien entendu, mais notre actuel confinement est volontaire, fortement incité (135€ tout de même) mais volontaire. Et les murs qui nous entourent sont familiers, ce sont les nôtres.

Tel le passe-muraille de Marcel Aymé, nous pouvons traverser les murs. Évitons juste de ne pas finir comme lui, emprisonné à jamais dans le dernier. Comme une banale habitude qui foirerait une ultime et tragique fois.

Une fois le confinement terminé, j’irai la voir. Elle sera là, devant moi, bien plantée au sol, ses formes juste assez rondes pour séduire. Très années 90, elle est jeune, bien entretenue. Une fière allure mais sans ostentation aucune. La discrétion personnifiée, fiable mais avec du caractère. Nous nous regarderons longuement. Il arrivera un moment où je n’y tiendrai plus. Je monterai dessus, passerai une vitesse et vroom, partirai en balade sur ma jolie petite moto.

Bonne journée les ami(e)s.

 

6/4/2020

Je te fiche mon billet sur l’ubiquité…

Il y a des années j’ai dit à mes enfants qu’ils devraient inventer deux choses : l’ubiquité et la téléportation. J’adore mes enfants, mais à cet instant et sur les deux sujets, je dois reconnaître que c’est un échec cuisant. Mais admettons…

Les deux apps seraient sur les stores Apple et Android.

Régis, tu peux aller chercher du pain, steuplé ?

Ok je gère.

Les attestations sont dans le ….

Je sais, mais j’ai mieux !

Déconne pas, on n’a pas 135 boules à jeter par la fenêtre !

Et me voilà sur le store Apple en train de charger l’appli Ubiquité. Pourquoi celle-là d’abord ? Facile, pendant que je l’utilise et suis à la boulangerie, l’autre moi est toujours à la maison en train de charger l’appli Téléportation. Et oui, dans l’autre sens ça ne marchait pas pareil !

Ubiquité ! Voyons les paramètres obligatoires pour pouvoir utiliser l’appli…

Nom : Vignon

Prénom : Régis

Lieu de résidence : chez moi, connard !

Avez-vous vu le film La Mouche ? : Oui, et alors…

Etes-vous conscient des risques psychologiques et physiques encourus ? : Oui, euh, mais de quoi causent-ils ?

Avez-vous déjà rédigé ou déposé un testament chez un notaire ?…

Chérie, finalement, je prends la voiture, deux baguettes ça va ?

Ouais, deux tradis, steuplé !

Et deux tradis qui marchent…

Bonne journée les ami(e)s !

2 réflexions sur “Billet double confinement – semaine 3

  1. Il ne faudra pas oublier tout cela, quand le début de la première phase d’amorce du déconfinement commencera… (oui, parce que ce sera long…)
    Bonne soirée, Régis.

    Aimé par 1 personne

    1. Maux&Cris dit :

      La patience sera de mise…
      Bonne soirée.

      Aimé par 1 personne

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