Un jour je partirai coûte que coûte. L’immobilisme me poussera loin, hors des racines du temps. Le jus de la vie jaillit par saccades, tuant toute mascarade. Un jour ne subsisteront que l’ombre d’une pensée, quelques mots posés au creux d’une oreille, un regard plein d’un sourire distancié, le frôlement d’une aile de papillon. Quelques souvenirs dans quelques cœurs. Puis, rien…