Cela fait des jours que je tourne autour. Depuis presque aussi longtemps que la toupie sur laquelle nous vivons tourne autour de son axe.
Parce que ce sont des histoires de toujours. Des histoires qui n’auraient jamais dû exister et qui continuerons à nous déchirer à jamais, à nous broyer le cœur, alors que nous sommes ni victimes, ni bourreaux.

C’est aussi profondément intime que largement partagé. Je ne suis qu’un témoin et ce que je dis n’a aucune importance. Parce que c’est innommable, injustifiable, inimaginable, impossible, désespérant et suffit à éteindre définitivement en nous toute croyance en la potentielle bonté de l’homme, et dans la possible existence d’un Dieu, espèce de guide bienveillant d’un troupeau d’âmes fragiles et pleines d’espoir.
« La nuit avait complétement passé. L’étoile du matin brillait au ciel. J’étais devenu un tout autre homme, moi aussi. L’étudiant talmudiste, l’enfant que j’étais s’étaient consumés dans les flammes. Il ne restait plus qu’une forme qui me ressemblait. Une flamme noire s’était introduite dans mon cœur et l’avait dévorée. »
Impossible à dire. Qui peut comprendre et admettre que l’être humain soit capable de sélectionner d’autres humains sur des critères de race, de religion, de couleur, de modes de vie. D’organiser « scientifiquement » leur regroupement, leur acheminement et leur extermination. De faire cela avec une froideur et un sadisme sans commune mesure. Qui peut comprendre et admettre qu’il soit capable de faire irruption dans la salle de rédaction d’un journal ou dans une salle de spectacle pour tuer, qu’il se mette au volant d’un camion pour en écraser le plus grand nombre, que des gens apprennent à piloter des avions pour les écraser contre des tours…
« Les trois condamnés montèrent ensemble sur leur chaise. Les trois cous furent introduits en même temps dans les noeuds coulants.
– Vive la liberté ! crièrent les deux adultes.
Le petit, lui, se taisait.
– Où est le bon Dieu, où est-il ? demanda quelqu’un derrière moi.
…
Et je sentais en moi une voix qui lui répondait :
– Où est-il ? Le voici. Il est pendu ici… à cette potence.
Ce soir-là, la soupe avait un goût de cadavre. »
Je n’ai jamais été très croyant, mais depuis que j’ai appris l’existence des camps nazis, ceux avec la cheminée crachant des fumées humaines, je ne le suis plus du tout. A cela, ajoutez Charlie, le 13 novembre, Nice, le 11 septembre, et les nombreux génocides qui ont salopé à jamais les livres d’histoire, lointaine ou proche, et vous obtenez une totale désespérance en d’éventuelles capacités humaines à inventer, développer et faire vivre un monde heureux.

Récemment, je me suis plongé dans un petit livre d’Elie Wiesel. Il s’appelle La nuit et contient son témoignage. Comment toute sa famille, lui inclus, s’est retrouvée embarquée dans des trains, comme une marchandise sans valeur, vers une destination inconnue que certains arrivaient malgré tout à imaginer heureuse. Ce fut l’enfer inimaginable où aucune parcelle d’humanité n’a été préservée. Il témoigne, relate, sans endosser le rôle de celui qui juge. Ce qui donne à la fois une vision objective de ce qui lui est arrivé et la froideur de l’observateur qui ne se place pas, a priori, dans la condamnation.
Un autre détenu s’approcha de nous :
– Content ?
– Oui, répondit quelqu’un.
– Malheureux, vous allez au crématoire.
Il semblait dire la vérité. Non loin de nous, des flammes montaient d’une fosse, des flammes gigantesques. On y brûlait quelque chose. Un camion s’approcha du trou et y déversa sa charge : c’était des bébés.
Elie Wiesel sera le seul de sa famille à sortir vivant de cet enfer sur terre. Je ne crois ni au paradis ni à un enfer qui suivrait notre mort. Il nous faudrait agir d’une certaine manière pour mériter le premier et éviter le second. Foutaises, les deux sont ici et maintenant. Le paradis, c’est la vie que nous nous faisons et l’enfer c’est, en cette date anniversaire, les tours jumelles de New-York, mais aussi Charlie, Nice, Le Bataclan, et tous les assassinats au nom d’un Dieu, d’un programme, d’un fou.

La nuit Elie Wiesel Les éditions de Minuit 7€50
Cet article est dédicacé à Marie-Anne Keppers, qui a eu la patience et le courage de lire mes 351 publications. Merci Marie-Anne.

bravo, Regis
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Merci Mister Bump !
Beau week-end,
Amitiés
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Bonjour Régis, il est superbe ton billet, j’ai aimé tes réflexions, et les extraits du livre, je pense que je ne crois plus en l’être humain, car pour être capable de faire ces abominations , ce ne sont plus des humains. je suis croyante , je dénonce toute la violence qui se fait au nom d’un Dieu, je crois que Dieu est partout , en nous, mais il y a aussi le diable qui veut sa part de nous, et c’est qu’il peut se montrer « diablement » séduisant. Chacun de nous est libre de choisir le Bien ou le mal, Je crois aussi que croyants ou non, si notre vie a été juste, Dieu acceptera les « Justes » et bannira les autres, le paradis , je ne sais pas comment le définir , mais avoir la Foi, c’est croire sans se poser trop de question.Chez nous , on disait avoir la Foi du charbonnier. Merci pour ce partage, c’est beau et abominable en même temps, cela fait réfléchir. Bisous bonne journée MTH
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Bonjour Marie,
et merci beaucoup pour ton commentaire.
Je pense que chacun fait comme il peut avec ce qui peut l’aider à vivre mieux sa vie et sa mort. Ce qui est bon pour moi ne l’est pas forcément pour un autre, et réciproquement.
Sans parler religion, lorsque je pense aux horreurs évoquées je suis réellement dévasté.
Il faut arriver à concilier cette désespérance avec l’espoir que le bien, le beau vaincra. Ce n’est pas simple tous les jours.
Beau et abominable, comme tu dis. La vie n’est-elle pas cela ?
Belle journée Marie,
Amitiés et bisous.
Régis
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Bonjour Régis, Merci infiniment de me citer, c’est un honneur pour moi. C’est avec plaisir que j’ai parcouru tous tes articles. Et celui-ci, je te remercie pour l’intention que tu as de parler de toutes ses horreurs que des immoraux ont fait a des innocents.
Je suis bien triste que le monde soit, comme il est de nos jours… Mais la barbarie de certains humains qui ne savent pas combattre leurs propres démons a toujours existé depuis la nuit des temps. Lorsque quelques hommes parmi les premiers hommes ont pris conscience qu’ils pouvaient avoir un pouvoir sur les autres et les exploiter.
Le royaume de Dieu est un domaine dans lequel tout doit être en accord, avec celui qui est amour et lumière. Les caractères de ce royaume sa vérité et amour ; deux vertus essentielles à son royaume doivent être préservées : sa pureté et sa grâce. – Les caractères de ceux qui appartiennent au Royaume de Dieu.
Celui qui a l’amour du bien en lui peut faire le bien et créer le Royaume de Dieu sur Terre.
Ce sont ceux qui ont des démons en eux (avec toutes leurs tares de méchancetés) qui créent l’enfer sur terre, aujourd’hui, tout le monde sait pourquoi !
Sachant ces choses à l’avance, prenons garde de ne pas se laisser manipuler et tomber dans les erreurs des pervers, Gardons notre propre fermeté. Pour ces pervers, tant que cela dure, c’est ducasse…
Pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut avoir su combattre tous nos propres démons…
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Nous avançons dans la vie pleins d’un mélange d’espoir et de désespoir. Sans espoir, rien n’est possible, et il faut se garder de sombrer dans le désespoir. Nous sommes des équilibristes.
Je reste persuadé que des gens éduqués et cultivés ne peuvent pas se laisser manipuler. Du coup, personnellement, je crois plus en la culture qu’en Dieu pour nous sauver. Mais bon, l’un n’empêche pas l’autre.
Merci pour ton long commentaire et ce qu’il véhicule.
Bon week-end Marie-Anne.
Amitiés
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Il y a certainement plus de désespérés de toutes sortes, mais c’est tout à fait en cet espoir et en ce but, que les pervers font tomber les autres pour avoir encore plus facile à les manipuler. Ils ont plus d’un tour dans leurs sacs pour y arriver.
Les gens éduqués et cultivés… ne veut pas dire éveillés… Aux choses…
Pour avoir des signes de Dieu, il faut commencer par y croire… et pas comme des tièdes. Une fois oui, une fois non. Une foi réel et très forte.
Je te souhaite également un bon week-end Régis avec toute mon Amitié.
Encore tous mes remerciements.
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‘Nous avançons dans la vie pleins d’un mélange d’espoir et de désespoir. Sans espoir, rien n’est possible, et il faut se garder de sombrer dans le désespoir. Nous sommes des équilibristes.’
Exactement Regis. Bien dire mon ami!
Hobbo
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Merci Régis pour ce beau billet. J’avais lu La nuit, Les fleurs de soleil (S. Wienthal), Être sans destin (Imre Kertesz), ces livres qui ont pour sujet commun la déportation, la survie dans les camps de concentration. Tout a été dit là-dessus, et pourtant aujourd’hui, tout près de nous, certains nient encore ou banalisent: il n’y a qu’à voir quelques-uns des manifestants contre le pass sanitaire qui arborent l’étoile jaune, un numéro de matricule sur l’avant bras, avant d’entonner le Chant des partisans…. abjecte… désespérant…Je suis d’accord avec toi: il n’y a que l’éducation, la culture qui pourrait nous sauver de tout ça (encore que Zemmour est très cultivé…).
D’un point de vue littéraire, si La Nuit est un très poignant témoignage (mais il yen a eu tellement…), les deux autres livres que j’ai cités me semblent plus intéressants, le premier par la problématique qu’il soulève, le second par la forme incroyablement originale (forme atone) que son auteur a choisie. Ce n’est que mon avis, mon très humble avis.
Amicalement, Thomas
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Merci beaucoup Thomas pour ce commentaire.
Lorsque les gens cultivés se mettent à défendre des idées débiles, ils peuvent être dangereux.
Je n’ai pas lu les ouvrages dont tu parles, mais tu me donnes envie de le faire.
La nuit porte plus par son contenu que par sa forme. J’imagine la complexité pour Elie Wiesel de lâcher ce qu’il y dit sans que l’on s’arrête à la forme. Le contenu devait être directement perçu par le lecteur, sans artifice aucun.
Pour ma part, c’est réussi.
Merci encore pour ton avis, Thomas.
Belle soirée et bon dimanche,
Amicalement.
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Je ne suis pas bien sûr que Dieu existe…. mais j´aime à penser que pour 100 terroristes dans le monde, ou emmme dix mille, il y a des milliards de gens biens, qui luttent pour la paix.
J´aime à croire que contre quelques millions de nazis abjectes, des millions de gens biens ont donné leur vie pour la paix.
Si on regarde bien il y a plus de gentils que de méchants tout de même. Ne les oublions pas. Ils me donnent de l´espoir et de la joie
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Oui bien entendu. En fait je t’ai répondu sur Fessebouc.
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Merci tant, ami Régis.
J’aurais aimé écrire ce billet.
Rien à ajouter.
Tendresse infinie par-delà l’Atlantique.
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Oh merci beaucoup, Vève !
Il n’existe pas plus beau compliment, je crois.
Heureux que l’on partage par-dessus les eaux mouvementés de l’Atlantique.
Je t’embrasse.
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Bonjour Régis.
Merci pour ton billet « coup de gueule » !
Mais pour autant, il ne faut jamais arrêter de se battre contre l’innommable, contre l’impensable, contre l’inimaginable.
(Je sais, c’est facile d’écrire ça dans mon bureau, mais face à l’innommable, face à l’impensable, face à l’inimaginable, je ne sais pas comment je réagirais !)
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C’est impossible de savoir tant que l’on ne l’a pas vécu. Enfin, je crois.
Bonsoir Jean-Louis.
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Je sombre aussi (I think so)
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Sors de l’évier, vite !
😂
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Tant d’horreurs qui n’auraient jamais dû avoir lieu. Ton texte Regis donne à réfléchir. Il est très puissant et vrai.
Gardons espoir pour un futur meilleur. Ce n’est pas gagné. Bon dimanche à toi. ♥️🥰🌹
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Il faut toujours garder espoir. Sans cela la vie serait inutile.
Nous sommes sur le fil du rasoir, mais trop nombreux sont ceux qui se croient sur le plancher de leur salon.
Merci pour son commentaire Hugo.
Bon dimanche. ❤️😘🌹
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Je suis d’accord avec toi, Régis, La nuit d’Elie Wiesel est un témoignage sans artifice et de ce fait parfaitement réussi. Il est sans doute le plus réussi des innombrables témoignages écrits sur cette période. Être sans destin d’Imre Kertesz (prix Nobel de Littérature pour ce livre) est plus qu’un témoignage. Paradoxalement, selon l’auteur lui-même, c’est quasiment un roman sur Auschwitz et les camps de concentration, même s’il raconte ce qu’il a vécu à 15 ans. La forme, que l’auteur a mis des années à trouver pour écrire ce livre, peut dérouter, j’en conviens.
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Tu t’es saisi là d’un sujet si sensible, et ton billet est exemplaire, et de plus magnifiquement écrit. La chair de poule vous vient. Je suis en parfait accord avec toi. La nuit d’Elie Wiesel est un livre terrible, comme d’autres sur faits innommables. J’avais douze ans lorsque j’ai vu « Nuit et Brouillard » de Resnais. Et toujours pas remise. Ma mère, était à Lyon, la secrétaire de la FNDIRP (Fédération nationale des déportés internés résistants et patriotes) et s’est occupée des dossiers de dédommagement par l’Allemagne, fin des années 50. Dans les rassemblements de déportés j’en ai tant vus, aucun n’évoquait l’horreur, seules des images terrifiantes étaient alignées le long de la galerie qui menait aux bureaux de la Fédération. Et à chacun de mes passages je m’arrêtais devant chaque image, essayant d’imaginer ce que d’autres avaient orchestré. Je ne peux toujours pas y croire. J’avais douze ans, et sottement je croyais que la barbarie humaine avait été définitivement stoppée par les libérateurs des camps. Je ne crois pas en Dieu. Je t’embrasse cher Régis, merci bien des fois pour ce texte.
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Merci beaucoup pour ton commentaire ma chère Renée.
Oui, les rescapés étaient peu diserts sur cette époque. Comme si la dignité et la discrétion étaient préférables à l’étalage. Pourtant certains ont beaucoup expliqués aux jeunes afin que ceux-ci n’oublient pas.
La barbarie c’est comme un cancer, ce n’est pas en lui parlant gentiment que l’on arrivera à la faire taire. Hélas, elle se porte trop bien.
Beau dimanche. Bises
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Comme tu as raison lorsque tu établis une comparaison avec le cancer. L’avenir m’effraie. Pourtant il y a des gens bien partout, mais le mal domine. Je t’embrasse mon cher Régis.
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C’est vraiment bien écrit et dit avec le coeur. Je refuse à désespérer de mes semblables tant que je trouverai d’aussi belles pages. Merci !
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Merci beaucoup Alain. Je suis très touché par votre commentaire.
Belle fin de journée,
Amitiés,
Régis
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Naïvement j’ose penser qu’il y a des gens bons. Ton article donne la chair de poule parce qu’il est tellement vrai ! Mais je continue à croire….
Bonne semaine
Bise
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Il y a des gens bons c’est certain. Il y en a plus que de méchants. Peut-être sont-ils plus discrets !
Merci pour ton commentaire et belle semaine.
Bises
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Merci pour ce beau texte Regis. Oui je crois aussi qu’enfer et paradis se trouvent ici.
Ce sont les personnes et les coeurs qui n’admettent pas ces atrocités qui me donnent de l’espoir encore et toujours.
Belle semaine!
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Merci pour ton commentaire Marie. Sans espoir, il n’y a aucune issue. Cultivons-le…
Belle semaine.
Bise
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Magnifique billet Régis.
Je crois profondément en l’humanisme, aux chemins qui mènent vers la lumière, le bonheur. Je ne crois ni en Dieu, ni au diable, vision manichéenne de l’homme. L’homme a créé Dieu et le diable à son image et non l’inverse… Nous sommes multiples, bonté et méchanceté réunis dans un même corps. La haine, la violence c’est autre chose. C’est un retour vers la bestialité. Certains hommes n’ont que l’étiquette. Les bourreaux, les nazis sont des animaux. Et encore? Les animaux tuent net. Les salauds y trouvent du plaisir comme dans le vice. Je ne peux pardonner à ces gens-là. Il faut les oublier, à jamais. Donner de la mémoire et du sens qu’aux femmes et aux hommes qui nous font avancer vers cet idéal humain qu’on appelle Dieu. Amen 😉
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Merci beaucoup Alan, pour le compliment et pour ton commentaire.
Les animaux sont souvent plus humains que nous. Le plus souvent ils tuent pour se nourrir mais ne prennent pas de plaisir à faire souffrir leur victime.
Je suis d’accord, on fait trop de pub aux salauds. Il ne faudrait jamais prononcer leur nom.
Bonne nuit.
Régis
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A reblogué ceci sur News from Ibonoco.
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Comme je te comprends… Nous avons visité Daschau il y a quelques années. Comment décrire ce serrement au coeur qui nous a accompagnés tout le long de la visite, les frissons devant l’innommable, les ombres des disparus qui nous entouraient. Cette année c’est le monument de Buchenwald que nous avons vu de loin à Weimar. Justement je me faisais la réflexion que nulle part autant qu’en Allemagne je n’ai vu de monuments, bâtiments, statues, plaques commémoratrices,…rappelant le génocide des nazis. Comme pour confirmer aux passants que tous les Allemands n’étaient pas des SS sanguinaires.
N’oublions pas non plus les collabos de toutes sortes plus près de nous dans nos pays respectifs.
Je me permets de te conseiller l’écoute de cette chanson si tu as le temps https://youtu.be/jS2EKpUTHz0
Elle dit beaucoup de choses…
Bonne journée.
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Merci pour ton commentaire Photonanie.
J’ai écouté Yves Jamait et effectivement cette chanson illustre totalement le sujet.
Quelle époque terrible… Nombreux ont été ceux qui ont dit « Plus jamais ça », et pourtant on voit de plus de nazillons que l’on laisse œuvrer à leur néfaste dessein alors qu’il faudrait les écraser dans hésiter.
Belle journée.
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L’être humain est capable de commettre des choses monstrueuses et aussi des choses sublimes. Dieu n’est pas responsable des atrocités commises sur Terre par les hommes. L’homme est seul responsable de ses actes… C’est important d’entretenir la mémoire des camps et du génocide de la 2ème guerre mondiale, donc merci pour ce billet.
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Merci pour ce commentaire.
Belle journée.
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Bonjour ,
Ce fut une période , des faits immondes , presque incroyable , et le pire c’est que certains continuent à vouloir que ceci se reproduise . Personnellement , c’est une des multiples raisons qui fait que je ne crois pas en un dieu .
Francis
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Bonjour Francis,
Tout pareil. Dieu meurt à chaque fois qu’un humain tue un autre humain. S’il a jamais existé, il n’en reste plus rien aujourd’hui. Il ne reste que de la tristesse et cette terrible impossibilité de croire en l’homme et en son éventuelle capacité à vivre ensemble.
Belle journée,
Régis
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C’est exactement ce que je pense
Bonne fin de journée
F.
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Je pense que tout idéal élitiste porte en lui la violence qui peut devenir terrifiante, dévastatrice et meurtrière. La racine du mal se trouve t’elle dans le discours de ceux qui définissent où se trouve la démarcation entre les personnes qui ont le droit de vivre ou de mourir, les élus ou les damnés?
Un article bouleversant comme toutes ces tragédies au nom d’un « dieu » ou d’un idéal pervers.
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Merci Soizic. Je vois que nous partageons les mêmes points de vue sur ce sujet.
Bonne soirée et bonne nuit !
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Merci, bonne nuit également
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