Maux & Cris

Il suffit d’ouvrir ma porte d’entrée, de m’avancer sur le perron et j’accède à cette vue sur l’église de Jeufosse. Son clocher se découpe sur un ciel qui me donne une impression assez juste du temps qu’il fait. J’en publie de temps à autres des exemples.

Une amie très chère, Solène, poétesse et romancière de talent m’a fait le plaisir de me demander des ciels différents de mon clocher. Cet article lui est dédicacé. Vous pouvez retrouver ses blogs ici : https://solenev63.wordpress.com/ et https://solenev.wordpress.com/ . Elle sort, pendant le beau mois de Juin qui ne manquera pas de suivre rapidement le présent et quelque peu médiocre mois de Mai, un livret de ses poèmes, auquel vous ne manquerez pas de faire un bel accueil.

J’habite en bord de Seine. Il arrive donc de manière assez régulière que le brouillard nous tombe dessus, engloutissant tout sur son passage. De quoi s’imaginer dans une forêt primaire. Mais les oiseaux que nous entendons n’ont rien d’exotique, et aucun singe ne hurle jamais dans notre forêt. Cette église, pourtant si proche, semble se dissoudre dans le coton. Par chance, le phénomène ne dure pas. A noter que sur la Seine, et je n’en ai pas d’exemple à vous montrer (N.B. : je vais inscrire sur mes tablettes comme objectif le fait d’aller en capturer), les vues sont féériques ces matins là, au moment où le brouillard est levé tout autour, il subsiste des bourres de nuage flottant doucement au-dessus de l’eau faisant miroir. Ces matins-là, exempts de vent, les discrets farfadets (discrets mais pas timides, bien au contraire), se montrent à qui veut bien les voir.

Certains soirs sont roses. C’était le cas hier soir. Hélas, je n’ai pas vu le moment le plus chargé en couleur et n’ai pu profiter que d’un rose assez pastel.

Ce mois de Mai nous a proposé, grâce à la variété de son climat, des arcs-en-ciel de folie. Certains ont même pu capturer des doubles arcs-en-ciel, ce qui ne m’a pas été offert. Vous vous contenterez donc de celui-là.

Le quasi quotidien de ce mois de Mai a vu la succession des deux visions suivantes : un ciel bleu pendant trente minutes, puis un ciel gris le reste de la journée. Un peu comme la pub qui te montre la belle vie que tu auras une fois le produit machin acheté, suivi de la réalité quand tu ouvres le colis !

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Certains matins récents, il fait beau dès le matin, très beau. Le soleil est là, juste en face. Il douche la forêt. Les oiseaux se lèvent plus tôt, leur concert est vaillant. Comme nous ils préfèrent le beau temps. Les abeilles, les bourdons, les papillons, toute cette faune s’active furieusement de fleur en fleur, sous le regard bienveillant du clocher.

Ce soir j’ai attrapé la photo suivante. Admirez le petit nuage, qui flippe sa race au milieu de tout ce bleu qui ne cherche qu’à le réduire à néant, et le coq en haut du clocher que le contre-jour nous cache le matin.

Depuis le premier étage, la vue est guère différente si ce n’est la grille qui empêcherait le monte-en-l’air de venir prendre une douche chez nous.

Si j’enfonce le téléobjectif entre les barres de protection ouvragées, un jour où le soleil est de la partie, cela donne ça…

Les photos précédentes ont été prises pendant le présent mois de Mai 2021 avec mon smartphone. J’ai fait quelques corrections avec le logiciel inclus avec l’appareil photo du smartphone. Une fois cela fait, je passe par Photoshop où ma paresse m’a fortement incité à automatiser l’ajout d’une signature et d’une bordure. Il ne me reste plus qu’à changer la couleur de la bordure et parfois la taille de la police de caractère de la signature selon la résolution de la photo.

L’an dernier, il y eut de beaux ciels, cette fois-ci attrapés avec mon brave petit Pentax k-r.

A quelques minutes d’intervalles, un peu zoomé. Les deux photos sont photoshopées, l’original était trop fade…

Et en recadrant et en jouant encore plus avec Photoshop, on invente des mondes d’apocalypse, insensés ou juste futuristes…

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Voilà, la compil est terminée. Je suis désolé de la monotonie des sujets, mais c’est le jeu que j’ai eu plaisir à jouer pour mon amie Solène.

Je m’autorise le rappel d’un article où figure encore l’église de mes voisines Odile et Véronique (que je salue amicalement), avec l’intervention de Claude Monet et de Kickliy Yilkcik : https://mauxetcris.com/2020/03/08/double-mise-en-abyme-avec-sa-cle-2/

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