Maux & Cris

Mais qu’est-ce qu’il a fait beau hier ? Nous sommes en Mars et le temps est estival.

Nous avons pu manger dehors. Au milieu des chants d’oiseaux, qui jacassent sans cesse. Les chants d’espèces différentes se superposent sans gêne. Â croire que le chef d’orchestre est absent. Parfois, un chant ressort. Pas toujours le plus beau, le plus varié.

Certains sont d’un terriblement monotone. Je me demande comment un piaf peut séduire avec un chant bi-ton ou tri-ton. La monotonie versus la richesse et la variété de certains autres. À moins que nous ne soyons juste pas à même d’en capter les subtilités. J’aimerais inviter un connaisseur en chant d’oiseaux pour qu’il nous dise qui chante quoi.

Après une petite sieste, je me suis senti prêt pour aller faire une petite balade à moto. J’ai remplacé le chapeau de paille par un casque, j’ai enfilé tous les éléments de sécurité qui vont bien, après avoir viré la doublure du blouson et les sous-gants, vraiment inutiles avec la chaleur ambiante.

À moi les petites départementales, en restant dans les 10 kms autorisés. J’ai été doucement lorsque la chaussée le méritait, me réservant quelques virages à plus grande vitesse lorsque le profil de la route et la qualité de la chaussée l’autorisaient.

Nouveauté ! J’ai testé l’efficacité de la réserve. J’avais surestimé la quantité d’essence dont je disposai. À l’arrivée sur Rosny, dans la montée, j’ai senti du mou dans l’accélération, et puis, en haut, â un carrefour, avant de redescendre vers la Seine, plus rien.

J’ai poussé Liberté jusqu’à un trottoir. Vu les symptômes, j’ai de suite pensé à l’essence. j’ai positionné le curseur sur réserve. Je redémarre. Nickel. J’ai vu juste. Ouf !

Liberté a bientôt vingt cinq ans. Elle n’est pas équipée du moindre témoin de niveau d’essence. Il faut donc prévoir. Je pensais avoir fait le plein avant l’hiver. Et je n’ai roulé que les cinquante kilomètres de la semaine dernière depuis. J’ai du oublié une dernière balade en 2020, histoire de rouler un peu avant de la remiser.

Bon, c’est pas grave. Depuis, je me suis créé un fichier Excel pour noter tout ce qui se passe avec Liberté, les kilomètres, les pleins, les contrôles (huile, chaines, pression des pneus,…).

Après ma presque panne d’essence, je me suis dirigé directement à la station la plus proche. Je me suis retrouvé à une pompe où, après avoir retiré le casque, les gants, déposé le sac de réservoir, et présenté ma carte, le satané robot n’en veut pas. Grommele, grommele.

Je me rappelle que cette pompe m’a déjà joué des tours et que je m’étais juré de la boycotter. La double leçon portera ses fruits. J’ai repris ma balade.

Les photos sont issues de mon smartphone, qui est loin d’être récent. Pardonnez-moi pour leur médiocre qualité.

70 kilomètres en deux heures de roulage. Personne ne pourra m’accuser d’aller trop vite. C’était bien… François, je m’entraîne pour notre sortie Dieppoise, un jour…

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