Maux & Cris

Cela ne s’arrêtera jamais. A un ami qui disait ne plus comprendre ce monde qui n’aurait plus de gauche ni de droite, ce balancier qui nous a bercé d’illusions pendant qu’il nous retirait celles que nous avions encore vis-à-vis du monde politique, je répondais qu’en fait c’est simple, tu vas voir…

Avant, on avait la droite et la gauche qui faisaient l’un après l’autre la même politique.
Maintenant on a en même temps la même politique.

Pas de quoi fouetter un chat !

L’état est le con de l’histoire néolibéraliste. Il lui fait son lit, lui retape ses oreillers, lui amène sa tisane, dispose ses charentaises de manière que le monstre puisse y glisser aisément ses pieds. En réponse, le monstre l’encule lentement, profondément. Et l’autre en ronronne de contentement…

Ce n’est pas un problème puisque cela dure depuis longtemps. Cela ne s’arrêtera que dans la violence et douleur, lorsque l’état aura pris les mesures pour empêcher le monstre de nuire. Il sera alors temps de convoquer tous les beaux parleurs qui ont bordé le monstre. Là, il faudra se rappeler des belles tortures des anciens temps. Pendant le moyen âge, on savait s’amuser, comme vous le verrez dans cet article de Sympatico.ca.

Voilà ce qu’il faudra ressusciter pour calmer définitivement les ardeurs des néolibéraux. Eux ne font aucun cas de la misère qu’ils engendrent, du désordre qu’ils causent en catimini à notre planète, du bordel politique qu’ils installent, terreau des pires populismes. Au contraire, ils vous diront qu’ils n’y sont pour rien si les états sont faibles, et que c’est même regrettable de ne pouvoir compter sur des partenaires à leur niveau. Ils se retournent et on peut les entendre ricaner sous cape. Entre eux, entre personnes du même monde, ils s’amusent tellement d’être plus puissants que tout.

Tout est hors sol, artificiel, loin de l’humain et des vraies valeurs qui font la survie de l’espèce. Pour le seul intérêt de quelques-uns.

Il n’y plus d’issue démocratique. L’histoire l’a déjà montré, et pas qu’une fois. Lorsque le peuple est acculé, ne trouve plus de solution dans le système en place, il le casse. Et cela ne se fait pas sur le tapis vert, en douceur. Cela devient violent, et il n’y a plus d’échappatoire, il faut carnager ces enfoirés !

Prenons nos pierres à fusil, aiguisons nos lames ! Il va falloir trancher des gorges, faire couler le sang de ces salauds. Les exterminer. Soyons durs, sanglants, aucun ne doit survivre. Et que l’histoire se souvienne à jamais de ceux qui détruisent pour leur seul profit comme la pire des espèces nuisibles ayant existées sur terre.

Sinon, bonne journée les ami(e)s.